chapitre 10
Chapitre 10
Trouscaillon tente d’arrêter un véhicule pour conduire Zazie et la veuve Mouaque à la Sainte Chapelle. Un automobiliste Sanctimontronais (quel hasard non ?) accepte de les emmener et reconnait Zazie. IL refuse d’y aller, ne veut pas d’ennui quand il entend qu’il y a eu guidenapping, il doit être convaincu pour qu’il continue son trajet ce que parvient à faie Trouscaillon.
P110 : 2 mots valises métrolleybus- décibélité
Evocation des encombrements résultant de la grève – sorte de reportage documentaire ( style ) « joyeuse pagaille »
La circulation rappelle la circulation sanguine « fluide, flot, débouchonner, coagulation"- figure métphorique de la ville de Paris, un corps vivant.
Trouscaillon joue du sifflet avec plaisir « roucoula ». les policiers ne sont guère appréciés (souvent insltés), répétition des motifs évoqués, sorte de rimes puisque des situations se répondent dans une sorte de jeu de miroir. Trouscaillon arrête deux conducteurs (ayant la même voiture) et reçoit deux invectives semblables. Le sanctimontronais tamponne deux véhicules dont les chauffeurs lancent les mêmes propos injurieux – procédés de comique de répétition et mise en évidence du manque de personnalité de Trouscaillon.
Impression de spirale de cercle de circularité du récit
Bas de page 111 insulte raciste, allusion injurieuse de tels propos pouvaient être tenus à l’époque. : « aller vous faire voir par les marocains »
Le chauffeur de Saint Montron est une apparition divine sorte de « deus ex machina » car en plus de sa présence étonnante il cherche à se rendre au même endroit que les trois personnages. Hasard extraordinaire. Il ne faut pas se fier aux apparences : ce que dit le chauffeur
Trouscaillon devient même obséquieux « si c’était un effort de votre bonté de véhiculer… »
Reconnaissance invraisemblable de Zazie quand elle emploie le leitmotiv « mon cul »
Un jeans transforme une jeune fille en garçon puisqu’il avait cru que c’était un garçon.
P114 comique
P116 Le hasard n’est pas si hasardeux que cela « je manque de pot … »
P117 ellipse, hyperbole, parabole prouve l’ironie de Queneau lorsqu’il qualifie ses choix narratifs
Obnubilé : couvert de nuage, privé de discernement- image
Anaphoriquement :la narrateur analyse grammaticalement ses propos comme un stylisticien, stupidité du raisonnement du chauffeur quoique…
Se retourne et cause un accident e percutant encore une fois un véhicule le bus de Fédor. C’est l’arrivée.
Vozouazevovos : coagulation répétée deux fois jeu de rimes.
Conclusion : chapitre possédant une certaine frénésie, répétitions de mots, de situations, hasard étonnant qui remet en question la narration ( réaliste) correspond à un passage très burlesque.
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